Une correspondance saint-simonienne : Angélique Arnaud et Caroline Simon.
Textes recueillis et présentés par Bernadette Louis.
Avant propos de Monique Rouillé.
D’abord, dans cet article je décrirai la reliure.
Puis, j’évoquerai le livre.
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I) – Une correspondance saint-simonienne, la reliure
La reliure consiste en un demi-cuir à coins en chagrin marron.
Le dos est à cinq nerfs .
Les tranches sont mouchetées et celle de tête se termine par une tranchefile en cuir marron :Les gardes comme le papier de couverture sont en papier fait main série »cuve ».
II) – Le livre
Ce livre est paru en 1991 aux Éditions Coté-Femmes dans la collection « Des femmes dans l’histoire ».
Comme son nom l’indique il s’agit de lettres échangées de 1833 à 1838 entre deux femmes, Caroline Simon ( 1797 – 1848 ) et Angélique Arnaud ( 1797 – 1884 ) avec Charles Duguet (porte-parole du père Enfantin).
Remercions d’abord Bernadette Louis d’avoir compris l’intérêt de cette correspondance acquise par son mari Roger Louis amateur d’autographes.
Sa perspicacité a permis de rendre publique ces lettres.
L’avant propos remarquable de Monique Rouillé met en perspective cette correspondance dans le contexte social, romantique et Saint-Simonien des années 1830.
Au travers de la lecture de ces lettres s’incarnent deux destins croisés de femmes au tempérament opposé qui cherchent leur indépendance.
Pour Caroline la flamboyante ce sera l’amour libre, pour Angélique plus introvertie, ce sera l’écriture.
C. P.
Une de couverture :
Voilà des lettres qu’on aimerait lire plus souvent!