« La redoute des contrepèteries » présentées par Louis Perceau.
D’abord, dans cet article, je décrirai la reliure.
Puis, je parlerai du livre.
Enfin, je donnerai des exemples.
Pour savoir ce qu’est une contrepèterie cliquez ici!
I) – La redoute des contrepèteries, la reliure
Comme on peut le voir, il s’agit d’un demi-cuir bleu/vert à coins.
Le dos est lisse.
Les gardes couleur sont en très beau papier marbré fait main ,calloutis à dominante bleu. Il s’agit du même papier que pour les plats-papier.
Les gardes blanches sont en papier pur lin, fait à la main du moulin de Kereon (Finistère).
La tête se termine par une tranchefile en cuir bicolore bleu foncé/bleu clair.
II) – La redoute des contrepèteries, le livre
« La redoute des contrepèteries » présentées par Louis Perceau et illustrées par J.Touchet, fut publié à Paris en 1934 chez G. Briffaud.
Édition originale de ce livre qui sera réédité de manière continue jusqu’en 2001.
Voici l’explication du titre.
III) – Pourquoi deux livres ?
Pour que Fanch puisse lire ce livre il lui en faut deux.
L’un, relié, pour la beauté de la reliure.
L’autre , broché, pour la facilité de lecture.
Charles Péguy le préconisait lorsqu’il a créé Les Cahiers De la Quinzaine sur Whatman :
IV) – extraits
Et pour finir quelques contrepèteries :
– La plus connue (de Rabelais) : Une femme folle à la messe.
–Les nouilles cuisent au jus de cane.
–La serge du vicaire avait beaucoup plu à la dame du fiacre.
–Quelle drôle de bille tu faisais.
–Pour entrer aux Carmélites il faut savoir utiliser le mot de guichet.
-Cette jeune personne habite Laval.
– Cette vieille fine n’a aucun dépôt.
A ne pas mettre entre toutes les mains!
Un livre à ne pas mettre entre toutes les mains