Biennale 2019-XIV, clap de fin.
Il s’agit du Concours international de Reliure d’Art en Vallée de Chevreuse.
Dans cet article,
- d’abord, je décrirai le titrage du livre et le choix d’une étiquette,
- ensuite, je montrerai la signature du livre,
- puis, j’évoquerai les défauts du cuir,
- et enfin, je ferai le bilan financier de ce que cette reliure m’a coûtée.
I) Biennale 2019-XIV, titrage
Comme le dos est imposant, j’ai choisi de titrer sur une étiquette.
Melle Drilhon, relieuse-doreuse à Versailles m’en a fait 2.
Puis j’ai paré à zéro ses bords :
Enfin, je l’ai collée, après marquage de l’emplacement aux fers et grattage.
II) Biennale 2019-XIV, signature
Dès que j’ai apposé ma signature sur une reliure je n’y touche plus :
Voilà c’est définitivement fini!
III) Biennale 2019-XIV, défauts du cuir
La peau de chèvre Oasis (comme toutes le peaux de ce type), que j’ai utilisée avait plusieurs défauts.
La plupart d’entre eux ont disparu lors des incrustations, toutefois il en reste trois.
Eh bien qu’ils y restent! Après tout le cuir provient d’un animal et un animal ça vit.
IV) Biennale 2019-XIV, bilan financier
En fin de compte, faisons les !
D’abord l’inscription et l’achat du livre, soit : 130€.
Ensuite, l’achat du cuir bleu Oasis, soit : 85€.
Puis, le coût du parchemin, soit : 65€.
Ajoutons-y divers petits matériels (lames de scalpel, fils et ficelles etc) : 10€.
Et aussi, le prix du tissu pour les gardes : 7.77€
Enfin, le prix de la parure : 14€.
Encore, les photocopies : 15€
Et n’oublions pas les étiquettes : 8€
Soit un total 334.77€
Je ne compte pas bien sûr mes heures de travail. A quel taux d’ailleurs?
Quelle classe !
Vous devez vous sentir soulagé…
L’étiquette de droite rend bien… (a priori, j’aurais choisi l’autre).
Les goûts et les couleurs….
De mon point de vue, cette reliure n’a pas de prix !
Acceptons-en l’augure !
🙂
A vous la victoire !
Savez-vous évaluer le nombre d’heures de travail ? Le résultat est magnifique, bravo !