L’Aiguille creuse est un roman de Maurice Leblanc, publié en 1909. Il raconte une aventure d’Arsène Lupin, gentleman-cambrioleur.
Dans cet article je décrirai d’abord la reliure, puis l’exemplaire et je terminerai par l’auteur.
I) – L’Aiguille creuse, la reliure
D’abord, il s’agit d’un demi-cuir noir dont les plats sont complétés par du cuir jaune en retrait de 1mm.
Puis, sur ces pièces de cuir jaune, ont été collées des pièces de cuir noir de 1mm d’épaisseur de telle façon que le cuir noir du dos soit dans le même plan que le cuir noir du motif.
Le motif est une figuration de l’aiguille creuse d’Etretat réalisées à partir d’une photo. Les 2 motifs sont énantiomères.
Par ailleurs, voici un détail du collage :
De plus, la tranchefile chapiteau, faite main, bicolore reprend les couleurs des cuirs, c’est à dire jaune et noir:
En outre le dos est lisse, avec dans sa partie supérieure une étiquette en parchemin.
On peut voir, sur cette étiquette, écrits à l’encre de chine le nom de l’auteur et le titre de l’ouvrage.*
*En langage codé déchiffré par Arsène Lupin.
Dans la partie inférieure du dos se trouve une reproduction, sur parchemin, du message secret, objet essentiel de l’histoire.
On trouvera sa traduction dans l’ouvrage!
Les gardes en papier Annonay jaune et noir s’imposaient!
II) – L’exemplaire
Achevé d’imprimer au printemps 2012, cet exemplaire fut réservé aux relieurs participant à la 12ième Biennale de la Reliure d’Art.
Un des huit cents exemplaires sur vélin d’Arches
Pour prix de mon travail j’eus droit à un diplôme de participation.Que du bonheur!
Et pourtant, j’avais joint à ma reliure ce billet codé :
Et si au moins un des membres du jury avait fait l’effort de le traduire, grâce au code découvert par Arsène Lupin, il aurait découvert cette menace : « Si je ne gagne pas, je casse tout« , et sans l’ombre d’un doute j’aurai gagné le premier prix.
Finalement je n’ai rien cassé, je n’ai pas eu le premier prix, la morale est sauve!
III) – L’auteur
Il s’agit d’un de mes auteurs de prédilection.
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