
Étant donné que l’on a un cadre photos que l’on peut remplir à volonté, il ne s’agit pas d’une reliure mais d’une infinité de reliures. Voir l’article sur le livre « A, B, Césaire » de Patrice LOUIS.
Par exemple de gauche à droite :
- Césaire vindicatif,
- Césaire jeune et souriant,
- et pour finir le relieur et l’auteur.
D’abord trouver un petit cadre pour photos :
I) – La découpe du cadre photos
En premier, faire un gabarit et le marquer au fer puis découper le cuir
Ensuite, il faut découper le carton au cutter sans oublier de mettre une plaque de zinc sous le plat pour protéger la garde blanche et pour finir retirer le morceau découpé.
Enfin, essayer le cadre et éventuellement raboter les champs au papier de verre pour l’ajuster.
II) – La fixation du cadre
Comme il est montré ci-dessous, d’abord coller la garde couleur.
Après, percer la partie basse du cadre de petits trous à l’aide d’un poinçon afin que la colle vinylique adhère bien.
Enfin, coller le cadre qui repose sur les champs du carton et sur la garde.
Pour finir, dégager l’envers du cadre :
III) – Le changement de photos
Maintenant, on peut :
- choisir une photo,
- l’insérer dans le cadre
- combler avec un morceau de carte.
Pour finir :
- découper un morceau de papier de la garde qui partira du coin en haut à gauche et qui couvrira largement l’envers du cadre,
- l’enduire de colle repositionnable
- et le fixer.
- (on peut le repositionner autant que l’on veut)
Dernière manœuvre : découper un morceau de papier semblable à celui de la garde qui partira du coin en haut à gauche et qui couvrira largement l’envers du cadre de façon que les motifs coïncident lors de la pose.
L’enduire d’une colle repositionnable et l’ajuster. (on pourra le repositionner autant de fois que l’on veut) .
Sur le grossissement ci-dessous, on remarquera que, comme le papier est fait main et qu’il n’existe donc pas 2 feuilles identiques, on peut distinguer le cache ainsi qu’en cherchant bien la languette qui permet de le retirer.
Quelques essais parmi une infinité !
Quid erat demonstratum…….
Quelle créativité, je trouve que tout dans ce livre est d’une grande beauté, le choix du cuir, le papier, le titre… et bien sûr le cadre incroyable !!
Je n’ose exprimer mon avis sur tant d’ingéniosité (on va encore trouver mes propos « excessifs » !).
Alors je me range volontiers derrière le commentaire de Marie qui est loin d’être de la roupie de sansonnet !
A excessif, excessif et demi.
Très astucieux ce cadre !!
N’est ce pas!