Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Màrquez

Cent ans de solitude, diffusé à 30 millions d’exemplaires, traduit en 26 langues, à la mort de son auteur; alors qu’il  sortait en Colombie en 1966 et en mai 1968 en France dans une relative indifférence.

Gabriel Garcia Màrquez, est un écrivain colombien (1927-2014). Prix Nobel de littérature en 1984.

En premier je décrirai la reliure, puis je parlerai du livre et de l’auteur.

 I) – Cent ans de solitude, la reliure

D’emblée, il s’agit d’un demi-cuir à bandes, en cuir oasis jaune.(L’oasis est une chèvre du Cap)

On pourrait croire qu’il s’agit d’un plein cuir avec des  mosaïques de rectangles fins et noirs mais ce n’est pas le cas.

En effet, j’ai d’abord réalisé un demi-cuir à bandes en oasis jaune.

Ensuite, j’ai comblé l’espace laissé entre les bandes et la pièce de dos, par des bandes étroites de cuir noires et jaunes en alternance.

Cent ans de solitude : plats de profilD’ailleurs, en observant le champ des plats, on comprend mieux comment la reliure a été faite.

cent ans de solitude

En outre, on voit que ces bandes n’ont ni la même épaisseur ni le même grain. Aussi, en caressant le livre, on a une impression très agréable!

D’autre part, la tranchefile en soie, faite main reprend les couleurs jaunes et noires des cuirs.

Cent ans de solitude : tranchefile bicolore faite mainEnfin, sur le dos lisse le titre apparait, à la chinoise, en caractères noirs mosaïqués.

Cent ans de solitude : vue de profil Cent ans de solitude : dos

 II) – Cent ans de solitude, le livre

N-ième édition sur papier ordinaire avec marques de tasse, traces de doigts et pages cornées. Donc, ce livre n’a aucun intérêt bibliographique.

Cependant je l’ai relié parce que sa lecture a été pour moi une épiphanie.

Comme pour des millions de lecteurs en Amérique Latine je connais par cœur l’incipit de ce livre : « Bien des années plus tard…. »

Le roman raconte la destinée, sur 7 générations, de la famille Buendia qui vivra 100 ans de solitude par la prophétie d’un gitan. Les Buendia  traverseront  les conflits propres à l’histoire colombienne. Ils connaitront à la fois la grandeur et la décadence.

 

Cent ans de solitude : une de couverture III) Cent ans de solitude, l’auteur.

Sa vie est aussi romanesque que son œuvre empreinte de « réalisme magique ».

Tour à tour journaliste charismatique, icône littéraire et homme engagé.

Cent ans de solitude : photo jeune Cent ans de solitude : photo souriant

Cent ans de solitude : photo Cent ans de solitude : photo avec Castro Cent ans de solitude : photo

Dernière phrase du livre : « …il n’était pas donné sur terre de seconde chance. »

Et si le livre relié était une seconde chance!

Relié en janvier 1989.

 

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