Le Jardin des Plantes de Claude Simon.
Pour en savoir plus sur Claude Simon, prix Nobel 1985, cliquez ici.
D’abord, dans cet article je montrerai la reliure du livre.
Puis, je décrirai le décor.
Ensuite je parlerai de la chemise et de l’étui.
Alors C.P. évoquera le livre.
Enfin, j’exhiberai le grossier défaut de cette reliure.
I) – Le Jardin des Plantes de Claude Simon, la reliure
Comme on peut le voir, il s’agit d’un plein cuir gris.
Détails : garde en moire argentée, charnière en cuir et listels rouges cernant la garde fixe.
Deux larges nerfs encadrent le titre rouge.
Tranchefile chapiteau bicolore rouge-gris, d’une qualité très moyenne (plusieurs picots ont une mauvaise couleur et il y a une fois 3 passes de gris au lieu de 2).
II) – Le Jardin des Plantes de Claude Simon, le décor
Premièrement, sur le plat recto on trouve le titre du livre et le nom de l’auteur, marqués à l’oeser rouge, aux extrémités de segments demi-concentriques.
Deuxièmement sur le plat verso une étoile.
Enfin, reliant les deux plats une frise.
III – Chemise et étui
Pour protéger la reliure, une seule solution faire une chemise et un étui.
Il faut que le dos de la chemise reproduise à l’identique le dos de la reliure.
IV) – Le livre
Le jardin des plantes publié en 1997 aux Éditions de Minuit est le pénultième roman de Claude Simon alors octogénaire.
On prétend que Claude Simon est un auteur difficile. Pourtant son œuvre, traduite et étudiée dans le monde entier a reçu de nombreux prix littéraires dont le plus prestigieux.
En effet il reçu le prix Nobel en 1985 pour celui « qui, dans ses romans combine la créativité du poète et du peintre avec une conscience profonde du temps dans la représentation de la condition humaine« .
Or voici un livre dont la fluidité, la liberté formelle, la sensualité de l’écriture, l’ironie légère offrent un plaisir de lecture et un formidable autoportrait de Claude Simon.
Une sorte de rhapsodie autobiographique, avec quelques rajouts par rapport à ses livres précédents, comme son éducation catholique au collège Stanislas à Paris de 1925 à 1930.
Mais pourquoi ce titre ?
En effet, le jardin des plantes n’apparait que dans 2 des 295 « lopins » de l’œuvre.
Claude Simon hésitait entre différents titres dont « portraits d’une mémoire ». Y pensait-il lorsqu’il arpentait quotidiennement ce jardin lors qu’il était à Paris ?
C.P.
V) – L’erreur
On voit que la couleur du cuir a bavé plus sur la chemise que sur la reliure.
Cela est du, peut-être, au fait que j’ai trop imbibé le cuir de colle de pâtes et surtout que celui-ci était de mauvaise qualité.
Il n’y a rien à faire!
Il fait aussi rapporteur ???
Tu reconnais certainement le petit rapporteur Graphoplex! Souvenir, souvenir.
J’aime beaucoup le jardin des plantes, je devrais lire ce livre dans le jardin pour être dans la bonne atmosphère. En particulier au printemps
Pour la tranche-file, léger manque de concentration lors de cette étape ? Maintenant que je le sais, je ne vois que ça, mais sinon…
C’est vraiment dommage pour les taches sur le cuir. J’ai deux questions pour vous : 1. Est-ce vous avez songé refaire la chemise ? 2. Comment choisit-on un cuir de bonne qualité ?
En n’achetant pas des produits bradés