I – L’auteur de « Lettres de guerre »
Jacques Vaché (septembre 1895 – janvier 1919), alias – Jacques Tristan Hilar – Jean Michel Stogoff – Harry James.
Auteur de seulement quelques poèmes, dessins et d’une correspondance capitale« Lettres de guerre », il aura inspiré le plus grand mouvement littéraire du 20ième siècle : « Le surréalisme ».
En septembre 1915 , à Tahure, une balle ricoche sur son sac à grenades. Sévèrement blessé il échappe au »grand équarrissage » pour être soigné à l’hôpital par André Breton, Paul Fraenkel et Jeanne Derrien.
En juin 1916 il est renvoyé au front.
En 1917 a-t-il vraiment tiré un coup de revolver à la première des « Mamelles de Tirésias d’Apollinaire » comme le dit Breton?
Il meurt d’une surdose d’opium, alors qu’il fêtait sa démobilisation.
Extraits de presse relatant sa mort :
En 1919, Breton bouleversé par la mort de Vaché publie et préface les « Lettres de guerre« .
Vaché et Breton se sont connus deux mois à Nantes, se sont rencontrés 2 ou 3 fois et se sont écrit quelques lettres.
Vaché a fasciné Breton qui en a fait un mythe.
Dans son livre « Jacques Vaché » Bertrand Lacarelle analyse ce magnétisme en évoquant
– Le dandysme de Vaché
– L’écriture automatique que Jacques Vaché avait pratiqué avec ses amis Lycéens : Les « Sârs ».
– Son admiration pour Jarry contre Mallarmé et Rimbaud.
– Sa définition de l' »Umour » qui engendrera « l’anthologie de l’humour noir ».
Il faut lire les « Lettres de guerre » éruptives, rythmées par une ponctuation et une typographie particulières, illustrées de dessins acérés, iconoclastes par rapport aux lettres classiques des poilus.
II – La reliure de » Lettres de guerre »
Demi-cuir beige, plats en ardoises de Maël-Carhaix, percées de disques laissant apparaitre la jaquette du livre. (Les ficelles et le cuir sont collés sur l’ardoise grâce à de la colle époxy) .
Tranchefile bicolore noire-beige en cuir.
III – Le livre
Un des 150 exemplaires sur vélin Crèvecœur du Marais après 10 sur pur fil vergé d’Arches.
Édition originale avec 4 préfaces d’André Breton publiée en avril 1949 à Paris chez Kéditeur.
Je donne ma langue au chat!
La réponse est non!😆
Le petit bonhomme, c’est le prof de ce cours d’Histoire littéraire dont il peut être très fier !
Pas faux.:)
Çà ne m’avance pas….
Je posais la question de la présence ou de la non – présence.
La photo en tête de l’article est celle d’Arthur Cravan et non de Jacques Vaché !
Exact.
Merci
Je vais corriger.