Comme on ne peut pas grecquer à cause des fils des cahiers, on tend des ficelles echanvrées et on coud comme pour des rubans.
On travaille avec deux aiguilles, la deuxième guidant la première quand il faut passer de l’extérieur du cahier à l’intérieur du cahier.
Et on monte normalement.
Enfin on détache les ficelles.
Et voilà, la suite est comme pour une reliure normale.
Prochain et dernier épisode : la photo des sept tomes terminés, demi-cuir,à coins, papier annonay rouge.
On dirait une chimère 🙂
je m’y connais un peu en couture, malgré cela mon fil est resté noir et même en suivant les consignes au mieux le résultat est moins convaincant.
..et pan sur le bec! 🙂
bon papa, il va falloir qu’on parle. Entre les peyot et le chanvre, je viens de comprendre ta passion pour la reliure… une éducation entière s’écroule
Avec une telle quantité de cahiers, cela doit être difficile de s’assurer qu’ils sont bien dans l’ordre !
La reliure est un processus incrémental.