Papiers marbrés du dix-huitième siècle.
Pas de gâchis : je les ai récupérés en restaurant des livres du dix-huitième siècle.
D’abord dans cet article j’expliquerai où je les ai trouvés.
Puis je les décrirai.
Enfin j’en montrerai une première utilisation.
I) – Papiers marbrés du dix-huitième siècle, l’origine
Il y a une dizaine d’années j’ai acheté « L’astronomie » de Lalande (article à suivre) en 3 tomes.
Ces livres étaient en piteux état : mors fendus, coiffes arrachées, de grands manques dans les plats et les cuirs etc etc.
Cependant l’essentiel est que ces livres étaient complets de toutes leurs pages et de toutes leurs gravures.
Voila ce que cela a donné après mes restaurations.
L’état des feuilles de garde nécessitait leur remplacement.
Pour ce faire j’ai utilisé pour consolider ces ouvrages des imitations, faites main, modernes.
Ainsi j’ai récupéré les anciennes gardes, soit une quinzaine de feuilles d’environ 20cm x 25.2 cm.
Les feuilles d’origine non déchirées mesuraient 40cm x 25.2cm.
Ces 3 livres ont étés imprimés en 1742, donc ces papiers datent du milieu du dix-huitième siècle.
II) – Papiers marbrés du dix-huitième siècle, description
Le support est un papier vergé léger, environ 50g.
En voici 3!
Pour tout travail, je n’ai eu qu’à les épousseter et à les repasser.
III) – Première réutilisation
Je suis en train de relier « Le siècle de Louis XV » de Voltaire, en 2 tomes (article à venir).
Or ces 2 livres ont été imprimés autour de 1770.
Comme pages de garde ces papiers s’imposent!
En voici le résultat.
Comme disait Lavoisier au dix-huitième siècle : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ».
Quelle bonne idée de recyclage ! Une chance que le nouveau livre soit plus petit au niveau des dimensions #zeroWaste
Deux fois plus petit
Avez-vous une idée de la température du fer pour le repassage ? Avec ou sans vapeur ? Merci
50deg sans vapeur mais en l’humidifiant legerement
Et, pour dépoussiérer, vous utilisez plutôt quoi ?
Un plumeau en plumes d’autruches uniquement.
Faites les comptes : 4 feuilles par livre, multiplié par 3 livres, font 12 feuilles récupérées. Vous en montrez 17 !!
Comment transformez-vous le « rien » en feuilles ? Qu’en penserait Lavoisier ?
Ça m’aurait étonné qu’il ny ai pas quelqu’un qui me cherche des plus dans la tete.et bien sur c’est vous.
Voilà l’explication : il y a eu curieusement 3fois des doubles pages de garde.
Et je n’ai pas pu en sauver une.
Le compte est bon?
Je vois, je vois, c’est clair à présent !
Pous