La maison Tellier de Guy de Maupassant.
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D’abord, dans cet article je décrirai la reliure.
Puis, je parlerai de l’exemplaire.
I) – La maison Tellier, la reliure
En premier lieu, on a affaire à un demi-cuir bordeaux à coins.
De plus, le papier utilisé est un papier cuve caillouté bordeaux.
En outre, tête et queue se terminent par une tranchefile bicolore bordeaux/blanc. Je ne sais pas si je ferais aussi bien maintenant.
On remarquera la dégradation de la tranchefile supérieure par rapport à celle du bas. On a beau passer le plumeau sur la tête des livres la poussière s’incruste. Une solution : un étui!
La tête est finement dorée par M. Gaillet.
On note sur le dos la présence de 5 gros nerfs attenants.
Enfin les gardes couleurs sont en papier cuve fait main.
Il s’agit de l’unique papier marbré que j’ai fait moi-même. Devant le résultat j’ai préféré arrêter là! C’est un métier!
Je vois encore mon professeur de reliure Mme. Fraval nous montrant comment faire. Cela se passait dans l’ancienne MJC de Chaville, charmant bâtiment qui vient d’être démoli sous l’ordre de M Guillet Maire de droite de Chaville, allié à EELV!
A la place on aura d’ignobles petits immeubles pour gens très nantis.
II) – L’exemplaire
Livre publié à Paris en 1927 chez Calmann-Lévy.
Un des dix-huit cent cinquante exemplaires sur papier Vélin du Marais, unique papier.
Exemplaire imprimé spécialement pour M. Marcel Thébaut.
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Un livre excellent que l’on tient bien en main grâce aux cinq nerfs!
Chronique engagée aujourd’hui !
Yep
Je trouve le papier marbré très joli, à la fois la couleur et les motifs. A recommencer !
Oh non
Pour lutter contre ce fléau qu’est la poussière, avez-vous songé à ranger vos livres à l’envers ?
Je ne m’habitue pas aux mois avec 5 mardis. Le cinquième sans publication est d’une tristesse