Le pauvre bougre et le bon génie, féerie en un acte d’Alphonse Allais, représentée pour la première fois au théâtre des Mathurins le 24 Mai 1889.
D’abord, dans cet article je décrirai le décor.
Puis, je parlerai de la reliure.
Enfin j’évoquerai le livre.
I) – Le pauvre bougre et le bon génie, le décor
a) Description
Comme on peut le voir, il s’agit de portions de couronnes concentriques mosaïquées en cuirs de différentes couleurs. Il s’y ajoute des hachures noires et autres fioritures.
Le prénom et le nom de l’auteur apparaissent en or sur fond de carrés mosaïqués de cuir bleu.
b) Origine
Pour faire ce décor je me suis totalement inspiré d’une couverture du programme, faite par Fernand Léger, pour la représentation des ballets suédois en 1923.
c) Fabrication
J’ai d’abord décalqué le dessin de Fernand Léger, puis à l’aide de transparents représentant les motifs de mes fleurons, j’ai modifié les courbures de certaines couronnes du motif original pour le réaliser.
Finalement, j’ai supprimé les parties trop difficiles à reproduire.
Toutefois, j’ai quand même du faire faire des fleurons d’une courbure que j’avais déjà mais qui étaient trop longs.
Puis j’ai transféré ce motif sur le cuir :
Enfin j’ai découpé au scalpel les morceaux de mosaïques de différentes couleurs.
II) – Le pauvre bougre et le bon génie, la reliure
Comme on peut le voir il ‘agit d’un plein chagrin rouge.
J’ai strié le cuir rouge de la tranchefile par des traits verticaux à l’oeser noir :
Et bien sûr, les gardes sont en papier marbré, fait main, de chez Relma.
III) – Le pauvre bougre et le bon génie, le livre
Ce petit in-16 a été publié en 1948 aux Éditions du Palimugre à 950 exemplaires.
Il s’agit de la première maison d’édition de Jean-jacques Pauvert. Il y publia ses premiers livres, elle devint les Éditions Jean-Jacques Pauvert en 1948.
Cette féerie en un acte fut représentée pour la première fois au théâtre des Mathurins le 24 Mai 1899.
En voici une photo extraite de l’ouvrage
On y trouve aussi une belle photo de l’auteur :
Si l’ouvrage ne mérite pas un tel écrin, pour moi l’auteur le mérite amplement.
Gloire à Alphonse Allais.
Retrouvé dans « Le Monde » du WE, grâce à Dussollier, ce programme (d’Alphonse Allais lui-même) qui tient en deux phrases :
« J’ai décidé de vivre éternellement. Pour l’instant tout se passe comme prévu « .