Biennale 2019-XII, dans cet article je raconterai comment j’ai préparé les plats pour y insérer les « unes de couvertures » que j’ai choisies à partir de couvertures d’éditions internationales de « l’Étranger » d‘Albert Camus.
D’abord, je décrirai les préparatifs.
Ensuite, je dépeindrai la découpe du cuir et la pause des listels.
Enfin, je montrerai ce que j’ai fait pour le plat verso.
I) – Biennale 2019-XII, préparation de la découpe
Premièrement, j’ai imprimé sur papier ordinaire la maquette du plat recto. Pour avoir des explications cliquer ici.
Deuxièmement, j’ai fait, sur simili-japon, une maquette du plat recto avec l’emplacement des cadres : 12 rectangles de 3cmx4.5cm, espacés de 2cm verticalement et de 3cm horizontalement tout en laissant une marge de 2cm sur les bords de la feuille.
De plus à 0.5cm du bord de chaque rectangle et à l’extérieur de ceux ci, j’ai tracé un deuxième rectangle. Entre les deux je placerai un listel de cuir bleu indigo.
Troisièmement à l’aide de 2 fers, j’ai reproduit ce calque sur le cuir du plat recto en repassant 2 fois. Une fois à sec avec un fer chaud et une fois sur le cuir humide à l’aide d’un fer tiède (pour que le marquage soit définitif).
II) -Biennale 2019-XII, découpe
Alors, à l’aide d’un scalpel je découpe le petit rectangle intérieur :
Puis : je découpe les premiers listels, je les teste avec une « une de couverture » et enfin je les colle.
Et je continue ainsi pour les 11 autres rectangles :
Et voilà un aperçu du résultat final :
III) -Biennale 2019-XII, travail du plat verso
Pour le plat verso il n’aura qu’une seule photocopie d’une « une de couverture », mais plus grande
J’ai choisi celle que je préfère à savoir la première couverture du « Livre de poche » publié en 1959.
On sait l’importance du graphisme de la couverture dans la réussite de la collection.
Celle de « l’Étranger » est du peintre Lucien Fontanarosa, le graphisme étant de Massin.
Le travail est le même que pour les petits rectangles avec en plus le choix de la taille :
ça sent l’écurie!
Votre couverture préférée est aussi la mienne <3 Celle de mon édition de poche, que j’ai pourtant tant lue, est une illustration avec une femme dans une robe rose à fleurs. Aucun intérêt…
« Ca sent l’écurie » : mais pourquoi donc ? J’ai pourtant relu l’article plusieurs fois pour y trouver une piste… Et au-delà de ce mystère, bravo pour ce beau projet de reliure très créatif !
On est bien d’accord que les photocopies des couvertures seront réalisées sur du papier « parchemin » ou sur un papier plus épais qu’un papier ordinaire ?
Le projet s’affine de belle manière ! Bravo !
Ni l’un ni l’autre mon général !
Il sagit de cuir.
Me suis-je mal exprimée ?
Je parle des « unes de couvertures », des petits rectangles…
Pas du tout c’est tres clair et moi aussi !
Les unes de couvertures sont photocopiées sur du cuir (du parchemin. Procédé copywrighté).
Plus précisément il s’agit de Vélin.
Vu l’arbre en boule au milieu du champ de blé !!!
Hâte de voir le résultat final, et la Victoire au bout !
Ce nest pas gagné !:)