Le suspense reste entier :
- vais-je réussir à réparer ma bêtise (manque de colle blanche) et ainsi concourir au Mondial 2017 de la reliure d’art de la vallée de Chevreuse
- ou passerai-je à autre chose, à de l’encadrement (pouah !) par exemple ?
Quelle que soit la réponse, je remercie ici les scénaristes des « Routiers de l’Outback« pour leurs précieuses leçons.
Voilà où j’en étais resté :
Il faut que je fasse disparaître les vilaines boursouflures en bas et au milieu à gauche.
I – Suspense : la suite du recollage
Je vais utiliser la même technique que précédemment (voir l’article précédent) :
En premier, insérer de la colle blanche avec un scalpel sous le cuir, là où il s’est décollé.
Tout doucement, tout doucement mais en respirant un peu quand même !
Je commence par la boursouflure du bas.
Des pinces pour que le cuir soit bien pressé mais pas trop afin qu’il ne soit pas marqué.
Et voilà le résultat :
Le résultat est convaincant, il me reste à tenter de faire de même avec le milieu du plat. Si je réussis alors ce sera gagné et je pourrais finaliser le livre mais je dois me calmer : ce n’est pas le moment de se précipiter et de faire une bêtise.
La colle, les pinces et…….
II – Fin du suspense, et maintenant ?
On peut considérer que l’opération « enlèvement des boursouflures » a été menée à son terme avec succès, donc je présenterai bien mon livre à la Biennale 2017 de la Reliure d’Art de la Vallée de Chevreuse s’il n’y a pas d’autres incidents d’ici là.
Mais Dieu que ce fut stressant!
Je vais pouvoir souffler un peu
III – Il y a eu un précédent, hélas non réparable.
Vous avez du remarquer le grand défaut que présente la peau et qui est apparu dès la couvrure.
Celui-là n’est malheureusement pas réparable : j’avais pensé à l’époque retirer la couvrure et en faire une nouvelle mais j’en ai eu la flemme.
A chaque fois que je regarde mon livre, je le regrette.
Bravo. Je savais que la persévérance mènerait à la victoire.
Merci pour cette confiance.
Bravo Papy, je le savais : belle maîtrise de la reliure ^^
Je me meurs!
Salut. C’est Sharon des routiers de l’Outback. Félicitations Olivier : tu es digne de rejoindre notre équipe de scénaristes comme tu l’as prouvé avec cette série à suspens sur ton blog. Si tu veux venir profiter du soleil de l’Australie, fais-moi signe ! Bye
Sharon?
Oui. Moi je transporte une cargaison de minerai à l’autre bout du pays 😉
Moi aussi routier de l’Outback, je suis d’accord avec Sharon (j’ai du livrer 50 000 litres d’essence ainsi qu’une caravane neuve en un temps record !)
Votre feuilleton prodigue des sensations fortes distillées à coups de scalpel et met en évidence votre maîtrise dans la tectonique du cuir.
Bravo, et quelle maitrise ! Quel sang froid pour réaliser cette opération si délicate.
Vous nous avez fait passer par toutes les émotions pendant cette réparation. Maintenant : la joie !
Heureux que cela se termine pour vous par de la joie!