Marie Drilhon : reliure 2.
Cet article a pour objet une deuxième reliure de Marie Drilhon, relieuse et doreuse sur cuir à Versailles. Il fait suite à un appel que j’avais lancé. Pour lire cet appel cliquez ici.
I) – Marie Drilhon : reliure 2, le décor
D’abord, un grand nombre de filets droits verticaux et horizontaux (certains dorés) recouvrent les plats. Ces filets droits ne sont pas symétriques.
En outre, 2 fois 7 filets courbes dorés à l’or fin traversent les plats, ces filets eux sont symétriques par rapport au dos.
Voici les 2 plats séparément.
II) – La reliure
A priori, il semblerait qu’on ait affaire à un demi-cuir à dos brun et à plats vert impérial.
En fait il s’agit d’un plein-cuir vert impérial dont le dos a subi les affres de la lumière.
Donc, on n’insistera jamais assez sur l’importance de faire une chemise. Cette dernière est plus utile qu’un étui même s’il est très bien réussi comme ici.
Une tranchefile chapiteau faite main, bicolore vert/blanc, termine une tête dorée à l’or fin par Mr. Gaillet.
Des gardes couleurs en papier cuve « flammé » séparées par une charnière en cuir entament la reliure.
Le livre dont j’ai décrit la reliure est : « Congrès Archéologique de France, CXVIII ième session, 1960, Franche-Comté »
Page de titre de l’ouvrage :
Quelle imagination, quelle précision, quel talent.
Oui, décidément, la reliure est un métier d’art!
Quelle technique ! J’imagine la concentration qu’il faut avoir pour réussir une telle couverture. Felicitez-la de ma part !
C’est comme si c’était fait.
La décoloration du vert au marron à cause du soleil est conséquente. Avez-vous une explication scientifique ?
Not at all
Je note que l’élastique est bien choisi. Joli rose qui va bien avec le papier. Vous avez une sacrée collection !
Yep