L’araignée de verre de Maurice Maeterlinck.
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I) – L’araignée de verre de Maurice Maeterlinck, la reliure
La tranchefile est en cuir gris foncé rehaussée de doubles filets or.
Les gardes « couleur sont des créations de Maître ALBERTO VALESE6 EBRÜ, San Marco, Venise.
II) – Le livre
Livre publié à Paris, en 1932, pour la Bibliothèque Carpentier; Fasquelle Éditeurs
Il contient 3 nouvelles.
IV) – L’exemplaire
Un des 350 exemplaires sur Hollande de Van Gelder Zonen, après 100 exemplaires sur Japon impérial.
Exemplaires non coupé à toutes marges.
















Voilà un livre délicieux!
D’abord « l’Araignée de verre », le premier récit qui donne son titre au livre.
Entomologiste de vieille roche, Maeterlinck plonge dans » le silence des fontaines et des eaux dormantes » (Bachelard) pour nous présenter l’Argyronète à partir de ses longues observations patientes et personnelles. L’araignée de verre épiphanie poétique d’une prose limpide.
Sicelides Musae le deuxième récit est une exégèse pittoresque et drôle d’un voyage en Sicile. Une sorte de détournement visuel et gyrovague de Virgile ?
Enfin dans le troisième récit, on accompagne Maeterlinck « à sauts et à gambades » en Égypte.
Un Maeterlinck touriste, plutôt à la manière de Tintin iconoclaste, amusant et critique.
Ces 3 récits écrits dans une une prose fluide en résonance avec notre époque.
Plaisir de lecture augmenté par le fait de lire un bel exemplaire enchâssé dans une reliure parfaite.