J’ai acheté en 1989 ces trois romans de Jules Verne, pour une bouchée de pain. Il faut dire qu’ils étaient dans un triste état : coiffes manquantes, cahier déboîtés, traces d’humidité, cartons cassés etc. Après débrochage, ébarbage, lavage et une longue mise en presse, cela a fait des exemplaires très reliables.
Je les ai reliés tous les trois en simultanéité :
- demi-cuirs (chagrin) rouges à coins,
- 5 nerfs,
- papier Annonay rouge et noir,
- gardes en marbré cuve mécanique (Marbré ancien),
- tranchefile cuir rouge.
I – Voyage au centre de la terre de Jules Verne
In-8° jésus illustré de 56 gravures de Riou, parution originale en 1867, ici une réédition de 1871.
Ce livre raconte les pérégrinations du minéralogiste hambourgeois Otto Lidenbrock, de son neveu Axel et du guide Hans Bjelque au centre de la terre, c’est un des grands classiques vernien.
Ils ont commencé leur descente en Islande et sont resortis grâce à une éruption du volcan italien Stromboli.
Il y a eu une dizaine d’adaptations au cinéma et à la télévision et cela continue. Ma préférence va à la version de Henry Lévin de 1959 avec James Mason, Pat Boon et Peter Ronson.
Détail amusant : la gravure de Riou représentant Lidenbrock apparaît dans 4 tableaux du peintre belge Paul Delvaux.
Reliure de ce livre :
Demi-cuir à coins rouge, papier Annonay.
Gardes en marbré cuve mécanique
Tranchefile cuir
II Le rayon vert de Jules Verne
Hetzel, Paris, 1882, in-8° jésus, 44 dessins de Bennet et une carte.
Il est suivi d’une nouvelle humoristique : « Dix heures de chasse » où Jules Verne dit tout le mal qu’il pense de la chasse et des chasseurs.
Roman écossais, Verne y joue à fond la carte romantique et gothique.
Il s’agit de la narration d’un périple touristique d’un couple de jeunes gens, à la rencontre du « rayon vert« , rencontre qui ne se fera pas car ils se contempleront au moment de son unique manifestation (Ah l’amour).
Reliure de ce livre :
Demi-cuir rouge à coins, papier Annonay.
Gardes en marbré cuve mécanique
Tranchefile cuir rouge
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Le « rayon vert » est un phénomène optique atmosphérique qui se manifeste au lever et au coucher du soleil : il prend la forme d’un trait vert visible quelques secondes au sommet de l’image du soleil.
III – L’école des Robinsons de Jules Verne
Hetzel, Paris, 1882, in-8° jésus, 51 dessins par Bennet.
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Cette robinsonnade légère est une variation du Robinson classique : naufrage, survie, île, débarquement de cannibales et apparition d’un « Vendredi ».
Reliure de ce livre :
Demi-cuir rouge à coins, 5 nerfs, papier Annonay
Gardes en marbré cuve mécanique
Charnière en cuir rouge
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Pour écrire cet article, je me suis aidé de l’excellent « Dictionnaire Jules Verne » de François Angelier.
Somptueux sauvetage et beau reportage…