Bar-Cochebas, nouvelle de Jérôme et Jean Tharaud

Bar-cochebas a été écrit par Jérôme et Jean Tharaud en 1906. En 1899 Jérôme Tharaud part occuper le premier poste de lecteur de français au collège Eötreös de Budapest dans les carpathes. Ce séjour inspirera la nouvelle : Bar-Cochebas.

– I La reliure

Bar-Cochebas , reliure dans son étui.Reliure de Bar-Cochebas, plein cuir noir Bar-Cochebas, reliure et étui.

Plein-cuir (chagrin) noir, dos lisse,étui, grands caissons à l’or fin sur les plats dans les coins desquels il y a un fleuron.

Bar-Cochebas, gardes en soie (moire). Bar-cochebas, gardes en soie (moire). Bar-cochebas, gardes en soie (moire).

Gardes en soie (moire), listels bleus et charnière en cuir.

Tranchefile bicolore main, noir-blanc.

Tranchefile main bicolore noir-blanc.

 – II Le livre

Ce cahier de la quinzaine, onzième cahier de la huitième série a été publié le 29 janvier 1907. Un des 13

exemplaires sur Whatman suivi pour cette édition originale d’un tirage de 2000 exemplaires.

Un cahier blanc de 72 pages, in-18 grand jésus, le nom du destinataire de cet exemplaire  a été gratté (les héritiers veulent rester discrets).

Bien sûr ce cahier a été composé et tiré par des ouvriers syndiqués.

Bar-cochebas, bon à tirer. Spécialement imprimé pour... nom gratté.Détails abonnement Whatman.

La nouvelle Bar-Cochebas n’occupe que 12 pages de ce cahier ce qui doit être un record de petitesse pour un cahier de la quinzaine et pour compléter, comme d’habitude, on trouve un article de Charles Péguy, ici de 45 pages sur la métaphysique. Le titre est une déformation de Bar Kokhba, patriote juif qui après s’être soulevé contre les romains en l’an 135  trouva la mort sous le règne d’Hadrien.

Il fut reproché à Péguy d’avoir publié cette nouvelle taxée d’antisémitisme. Pour Jules Isaac cette publication est à mettre hélas au passif des cahiers de la quinzaine.

 – III Les auteurs de Bar-Cochebas

Jérôme et Jean Tharaud sont des amis d’enfance de Charles Péguy.

Leur vie durant ils ont écrit à quatre mains, mais-curiosité- leur œuvre principale, à savoir les reportages, les chroniques, les interviews est rédigée à la première personne du singulier.

Les frères Tharaud, photo. Les frères Tharaud, photo.Les frères Tharaud, photo.

Le Dictionnaire National des Contemporains écrit en 1936 :

« Ce qui frappe chez les Tharaud, c’était la diversité des genres pratiqués : Romans campagnards, peintures de mœurs orientales, récits de guerre, reconstitutions historiques, reportages –poussés à un degré de perfection qui en fait d’indispensables documents- souvenirs, chaque livre possède sa personnalité. « 

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